LA VIOLENCES D’UN ETAT
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LA VIOLENCES D’UN ETAT
La violence d’État est le recours à la force, à l’intimidation ou à l’oppression par un gouvernement contre ses citoyens, exercé notamment par les forces de l’ordre et l’armée. Elle inclut la violence physique légale (comme les interventions de police), mais aussi la violence physique illégale (assassinats d’État), la violence symbolique (imposition d’une morale dominante) et la violence structurelle (discriminations, inégalités). La notion de « monopole de la violence légitime », théorisé par Max Weber, se réfère au droit de l’État d’user de la force, encadré par la loi, pour maintenir l’ordre.
Différentes formes de violence d’État
- Violence physique légale : L’usage de la force par la police ou l’armée pour maintenir l’ordre, empêcher les désordres urbains ou se défendre.
- Violence physique illégale : Actes commis par des agents de l’État qui violent les lois, comme les assassinats d’État ou le terrorisme d’État.
- Violence symbolique : L’imposition d’un modèle culturel ou moral dominant par l’État, qui peut être intériorisé par les dominés sans qu’ils en aient conscience.
- Violence structurelle : Des inégalités et des oppressions qui s’exercent sur le long terme à travers les institutions, les lois, et les conditions sociales, économiques ou politiques, comme des discriminations racistes ou genrées.
Le monopole de la violence légitime
- Concept de Max Weber : L’État est défini par son droit exclusif d’exercer une contrainte physique sur un territoire donné.
- But : Garantir l’ordre, l’application de la loi et la résolution des conflits.
- Encadrement : Pour être légitime, cette violence doit être exceptionnelle, proportionnée, encadrée par la loi et au service de la justice.
Critiques et remise en question
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- Abus : La violence d’État peut être utilisée de manière excessive, disproportionnée ou pour réprimer des mouvements sociaux.
- Légitimité contestée : Certaines formes de violence d’État, notamment les violences policières, sont de plus en plus contestées par la population, remettant en question la légitimité du monopole de la violence.
- Conséquences : La violence d’État, qu’elle soit directe ou structurelle, peut avoir des conséquences graves sur la santé mentale des personnes touchées et sur la société en général.
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