LES CONDITIONS DES JEUNNES FILLES DANS UN QUARTIER

• Décrochage scolaire : Un taux de décrochage scolaire plus élevé est souvent observé dans les quartiers prioritaires, qui sont aussi plus touchés par la pauvreté et les difficultés d’accès à une éducation de qualité.
• Taux d’emploi : Les jeunes filles de ces quartiers ont un taux d’emploi inférieur à celui des garçons, avec une prédominance du travail à temps partiel et un chômage plus élevé, liés à des facteurs de discrimination de genre et de territoire.
• Difficultés d’accès à l’emploi et formation : Elles font face à des freins tels que le manque de confiance en soi, l’autocensure et les préjugés, qui peuvent être atténués grâce à des programmes d’accompagnement spécifiques. 

• Violence et harcèlement : Les jeunes filles sont particulièrement vulnérables à la violence sexiste, aux comportements machistes et au harcèlement dans l’espace public.
• Sentiment d’insécurité : Elles ressentent un sentiment d’insécurité plus important que les garçons, y compris au sein de leur propre quartier, et ce sentiment tend à augmenter avec l’âge dans les quartiers prioritaires.
• Mobilité réduite : Elles sont moins motorisées, utilisent moins la voiture et se déplacent moins que les garçons et que les filles des autres quartiers, en partie à cause du sentiment d’insécurité et de la pression sociale.
• Vulnérabilité : Dans certains cas, elles sont exposées à des risques plus graves, comme la traite d’êtres humains, surtout lorsqu’elles sont en situation de précarité et d’errance. 

• Problèmes de santé : Elles peuvent rencontrer des problématiques de santé individuelle plus graves, comme des troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie), des scarifications ou le mésusage de substances psychoactives.
• Grossesse précoce : Dans certains contextes, les grossesses précoces et non désirées représentent un risque majeur. 

• Pression sociale : Les normes sociales peuvent limiter leur liberté, comme le choix de leurs vêtements, par peur du jugement et du regard des hommes.
• Attentes familiales : Leurs études peuvent ne pas être considérées comme prioritaires dans certaines familles où leur destin est vu comme étant le mariage et les tâches domestiques.
• Silence et peur des représailles : Elles peuvent être contraintes de taire leurs expériences de violence par peur de représailles de la part de leur famille.