LES CONSEQUENCES DES JEUNNES NON EMPLOIYES DANS UN PAYS

• Pauvreté et exclusion sociale : Le manque d’emploi et de revenus durables peut conduire les jeunes à la pauvreté et à l’exclusion sociale, avec des conséquences potentiellement irréversibles sur leur carrière future.
• Pertes financières pour l’État : Un taux élevé de chômage des jeunes entraîne des dépenses sociales plus importantes et une diminution des recettes fiscales (cotisations salariales et impôts), ce qui représente une perte financière significative pour le pays.
• Développement de l’économie informelle et de la criminalité : Faute d’opportunités légales, certains jeunes peuvent être tentés par des emplois informels ou illégaux, ce qui contribue à la criminalité et à l’instabilité économique.
• Perte de capital humain : Le chômage prolongé peut entraîner une déqualification et une obsolescence des compétences acquises durant leur formation, se traduisant par un gaspillage de talents et d’investissements dans l’éducation. 

• Instabilité politique : Le sentiment d’être ignorés ou abandonnés par le système de gouvernance peut susciter du ressentiment et de la frustration, conduisant dans des cas graves à une instabilité politique et à une hausse de l’extrémisme.
• Démotivation et désillusion : La difficulté à réaliser leurs ambitions peut mener à une perte de confiance dans les institutions et à une démotivation qui peut se transmettre aux générations futures, engendrant un sentiment de fatalisme. 

• Améliorer l’orientation et la formation : Mieux aligner la formation professionnelle avec les besoins réels du marché du travail et mettre en valeur les filières techniques et professionnelles.
• Soutenir la transition vers l’emploi : Développer les dispositifs d’accompagnement, tels que la Garantie Jeunes ou le Contrat d’Engagement Jeunes, et les programmes d’apprentissage.
• Stimuler la création d’emplois : Mettre en place des politiques actives pour favoriser la création d’emplois qualifiés et productifs adaptés aux jeunes.